Notre Association SDOI est née de la volonté de citoyens Franco-Comoriens et d’amis Français qui souhaitent l’amélioration des conditions de vie des populations des îles de l’océan Indien en général et de la population comorienne en particulier.

 

Contexte

Situé à l'entrée nord du canal de Mozambique, l'archipel des Comores est composé de 4 îles : Grande Comore, Anjouan et Mohéli et Mayotte. Les 3 premières îles forment l'Union des Comores. Mayotte est sous administration Française depuis 1974 et fait l’objet depuis plus de 40 ans d’un contentieux territorial avec la France.
L’Union des Comores est membre de la Ligue arabe, de l'Organisation de la coopération islamique, de l'Organisation internationale de la francophonie ,de la commission de l’Océan Indien et de l'Assemblée parlementaire de la francophonie.
Malgré les traits communs des pays réunis au sein de la Commission de l’Océan Indien (COI), à proximité immédiate de La Réunion, il y a une très grande disparité : les Comores et Madagascar sont les pays les moins avancés (PMA), les Seychelles un pays à revenu intermédiaire (PRI) et Maurice un nouveau pays industrialisé (NPI).
La population est estimée à 794 678 habitants en 2016, elle à 72% rurale, mais l’urbanisation progresse à un rythme de 6 à 7% par an. La progression démographique est de 1.7 %, et on estime qu’en 2050 la population sera de 1 500 000 avec une densité de 900 hab/km2.
Les moins de 25 ans représente 60 % de la population, et leur taux de chômage est estimé à 45 %, et il est au moins quatre fois plus élevé que celui des adultes de 30 à 49 ans ;d'après les données du Bureau international du travail (BIT), du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) et de l'Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

 

Missions

La promotion et la création d’un organisme de formation professionnelle axé sur les métiers du Bâtiment et Travaux Publics (BTP) ; ainsi que l’Hôtellerie et des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication :
   • Promouvoir les formations qualifiantes adaptées aux réalités du marché local.
   • Améliorer l'emploi des jeunes.
   • Lutter contre la pauvreté et la précarité d'une grande partie de la population.

Pour un fonctionnement efficace du Centre de formation, nous travaillerons en partenariat avec l’OIDF, un organisme de formation spécialisé dans les métiers du BTP qui est basé à La Réunion et à Mayotte. Il nous apportera son concours logistique et son expertise.
Le Centre sera géré par une dizaine de salariés et fera appel à 12 formateurs.

 

Objectifs

Former chaque année environ 500 jeunes femmes et hommes dans les principaux métiers du Bâtiment.
Il faut noter que le Ministère comorien de l’Emploi et de la Formation professionnelle estime les besoins annuels du secteur à 700 emplois.Cependant, la situation actuelle est loin d’être satisfaisante pour les jeunes comoriens. La majorité des travailleurs sont occupés dans le secteur informel.
Cette forte prédominance du secteur informel par rapport au secteur formel occasionne des pertes énormes à l’économie nationale et explique en partie la précarité du niveau de vie d’une grande majorité de la population.
Pour juguler ce fléau, notre gouvernement s’est doté d’un plan émergent pour permettre à la population active d’avoir accès au marché de l’emploi. Il a fait de la Formation professionnelle des jeunes, l’une des principales stratégies pour le développement économique.
Le Ministère de la Jeunesse, des Sports, de l’Emploi, de l’Insertion Professionnelle, des Arts et de la Culture a élaboré un projet de création d’un centre de formation professionnelle axé sur les métiers du Bâtiment, des Travaux Publics, de l’Hôtellerie et des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, des secteurs qui représentent un fort potentiel en termes d’emploi.
Les conditions de vie des jeunes comoriens sont au cœur de nos préoccupations.Il est urgent de donner de l'espoir à cette jeunesse afin d’éviter les sirènes de la délinquance et l’extrémisme.
L'Union des Comores a plusieurs défis à relever, il faut donc leur offrir des perspectives d’emploi et d’intégration dans le processus de développement du pays.

Presentation:

Our organization, Indian Ocean Solidarity and Development, intends to establish a vocational training center focusing on building and public works trades in the Comoros (cooling and air conditioning, electricity, construction using reinforced concrete, sanitation and plumbing, masonry, tiling, painting, open space maintenance, and so forth).
We chose this sector because it ranks first in terms of job creation, and we aim to provide training particularly suited to Comorian job market.
Faced with the shortage of a skilled local workforce, companies are forced to hire foreign labor, which is currently estimated to account for 70% of the local building industry’s total manpower.
The fight against poverty and precarious livelihoods through education and training in qualifying professions and the improvement of young Comorians living conditions are at the heart of SDOI’s concerns.

 

The goals:

To train about 500 young women and men every year in the main building trades. The Comorian Ministry of Employment and Vocational Training estimates 700 jobs are required in the sector each year.
Key factors in the project’s success:
More than half the Comorian population is under 20, and it is estimated that approximately 45% of under 25s are unemployed.
The project’s success is therefore based mainly on the high demand for qualifying training, which is currently non-existent in the sector.
Our project is also in line with the Comorian government’s priorities of education and training.

 

Operation :

For the Training Centre to operate efficiently we will work in partnership with OIDF, a training organization specialized in the building and construction industry, which is based in Reunion Island and Mayotte. It will provide us with logistical support and expertise.
The Centre will be managed by approximately ten employees, and will employ 12 instructors.

Articles récents

RSS Jeune Afrique-Comores